Jean-Paul Belmondo en cinq films

Hier, le monument du cinéma français, Jean-Paul Belmondo, nous a quittés. Retour sur sa carrière en cinq films cultes...

Écrit par Marie Ordioni le

Anciennes comme nouvelles générations, tout le monde connaît cette belle gueule aux traits imparfaits. L'une des légendes du cinéma français, Jean-Paul Belmondo, est décédée à l'âge de 88 ans. L'annonce a été faite par son avocat, Maitre Michel Godest à l'Agence France Presse. Selon lui, il était très fatigué ces derniers temps et il "s'est éteint tranquillement". Le roi du box-office nous laisse avec de nombreux chefs-d’œuvre à sortir et ressortir des archives. Retour sur sa carrière en cinq films cruciaux...

Les Éclaireuses

"À bout de souffle" par Jean-Luc Godard (1960)

Repéré par une figure phare de la Nouvelle Vague du cinéma français, le réalisateur Jean-Luc Godard, Jean-Paul Belmondo incarne Michel Poiccard, un jeune délinquant tombé fou d'amour pour une jeune étudiante américaine. La machine est lancée : Belmondo, du haut de ses 27 ans et de ses quelques premiers longs-métrages, séduit et conquiert le public. Le film comptabilise un total de plus de 2 millions d'entrées. Soixante années plus tard, il reste un classique du 7ème art.

"L'homme de Rio" par Philippe de Broca (1964)

Après le voyou, le prêtre (dans "Léon Morin, prêtre" en 1962), voilà que "Bebel" joue les militaires. Ce dernier s'embarque dans une aventure riche en émotions au Brésil, pour secourir sa fiancée, jouée par Françoise Dorléac. Ses drôles de péripéties ont valu au film 4,8 millions d'entrées... Et ce n'est que le début.

"Borsalino" par Jacques Deray (1970)

Ce film policier, adaptation du livre "Bandits de Marseille" de Eugène Saccomano, raconte l'histoire de deux voyous en quête de pouvoir. Jean-Paul Belmondo et Alain Delon en tête d'affiche, ou les deux étoiles montantes du cinéma français de l'époque, il n'en fallait pas plus pour faire un véritable carton : le long-métrage fait 4,7 millions d'entrées au box-office.

"Le Magnifique", par Philippe de Broca (1973)

À qui il doit son fameux surnom, depuis resté ancré : Le Magnifique. Ici, Belmondo est un écrivain à l'originalité débordante : il fait de sa vie un roman et de son personnage un véritable héros remplissant le rôle d'un agent secret. Le film fait référence à d'autres longs-métrages déjà devenus classiques, comme les James Bond. Plus de 2,8 millions d'entrées enregistrées.

"Le professionnel" par George Lautner (1981)

L'un des plus gros succès de l'acteur, avec 5,2 millions d'entrées enregistrées. Pas étonnant, puisque tout y est : l'acteur en vogue, l'action et la bande originale composée par Ennio Morricone, à l'origine des musiques du célèbre western "Le bon, la brute et le truand". Dans ce film, Belmondo joue un agent secret dont la lourde mission est d'assassiner le président du Malagawi, en Afrique.

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