Voici les raisons pour lesquelles vous n’arrivez plus à vous attacher à personne

On sympathise. On apprécie. Mais on n'aime plus... Ça commence presque à nous inquiéter. Pourquoi n'arrivons-nous plus à nous attacher à quelqu'un ?

Écrit par Marie Ordioni le

Cela fait maintenant des mois que nous sommes célibataires. Les premiers temps, on ne va pas se mentir, c'était assez compliqué. La tristesse, la haine, le manque, les habitudes... Notre écosystème a clairement été secoué, chamboulé.

Mais aujourd'hui, enfin, on peut le dire : c'est passé. Ça a mis du temps, des heures de réflexion, de discussions avec notre entourage, de remises en question... Mais c'est enfin passé.

Pourtant, même si la plaie a commencé à cicatriser, dès que nous entamons l'ombre d'une relation... Stop. Automatiquement, ça coince. Surtout côté sentiments. On aime bien, on passe de bons moments. Mais ça ne va pas plus loin. Ça en devient presque frustrant.

Pourquoi n'arrivons-nous plus à nous attacher à quelqu'un ?

Arrêtons de nous en vouloir. Promis, on a toujours un cœur. Promis, on est toujours humaines. On a juste du mal à se livrer à nouveau. Et ça s'explique par de multiples raisons.

Enjoy,

Les Éclaireuses

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Le besoin de se retrouver

À ne jamais négliger. Notre tête à beau nous dire que, ça y est, nous sommes enfin prêtes à démarrer une nouvelle idylle, notre cœur, lui, émet encore quelques réserves. Prenons le temps de nous retrouver, nous poser avec nous-mêmes. Pour aimer quelqu'un d'autre, il faut avant tout s'aimer soi-même. Et après le coup de massue que nous a mis notre dernière relation, on a bien besoin de nous rappeler que, avec ou sans quelqu'un, nous sommes exceptionnelles.
Il arrive aussi que l'envie d'indépendance prenne le dessus. Être à deux, c'était bien. Mais c'était aussi des contraintes. Le fait de devoir des comptes à quelqu'un, de mettre nos humeurs entre ses mains... C'est beaucoup de concessions. Et là, tout de suite, nous n'aspirons pas à cela. On a envie de penser à nous, à notre vie professionnelle comme privée. Notre avenir. On a envie de bouger sans réfléchir, voyager sans forcément revenir. C'est nous, et c'est tout. Et ça n'a absolument rien d'égoïste. D'ailleurs, certaines d'entre nous n'ont peut-être jamais connu l'amour pour cela. Chacune son rythme, chacune son histoire.

La peur de l'abandon

Certainement la raison la plus redoutable. Car, contrairement à la première, elle ne dépend pas de nous. Si les émotions se contrôlaient, ça se saurait. Nous nous sommes fait quitter - ou pas, d'ailleurs. Chacune ses traumatismes - et nous ne souhaitons plus jamais revivre cela. On a assez souffert la première fois... On préfère mourir seules que s'y risquer à nouveau. On a peur, on est sur la défensive. On redoute tout et tout le monde. On jouit de relations avec dates de péremption. 

Et comme tout, bien sûr, ça passera. Il faudra peut-être avoir une dizaine d'amourettes pour, enfin, à la onzième, ressentir quelque chose de plus puissant que pour les autres. Trouver cette personne qui nous donnera envie de sauter la tête la première, sans aucune protection. Nous mettre à nu, naturellement. Il n'y a pas de règles, de chiffre, de moment opportun : c'est propre à chacune. On doit juste, doucement, s'y faire.

Une nouvelle approche de l'amour

Les bons côtés d'une rupture, c'est que ça nous incite, souvent, à faire le point. On réfléchit, on compare des situations, des relations entre elles. On arrive à mettre des mots sur nos sentiments et nos expériences. On sait de plus en plus ce qu'on aime, et surtout, ce qu'on n'aime pas. On grandit, tout simplement.

Alors, forcément, lorsque nous sommes amenées, pour la première fois depuis le deuil de notre séparation, à entamer ce qui semblerait pouvoir être une histoire sympa, on fait tout pour appliquer la leçon tirée. On teste, on essaie... On réapprend à aimer. Et ça peut prendre du temps. Parce qu'en réalité, il n'y a que ça qui décide vraiment : le temps.

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