Ces signes physiques qui prouvent que votre santé mentale est en détresse

Et si ces signes physiques vous envoyaient le signal d'alarme que votre santé mentale vous réclame ? Elle vous dit tout bas " Eh oh ! Je suis là, prends soin de moi !". Pas de panique on regarde ensemble comment elle va, et quoi faire pour lui et donc nous, faire du bien.

Écrit par Marie Giancani le

Vous rêvassez. Vous vous remémorez le premier jour de l’année. En dehors de la bouteille de champagne que vous aviez sabré pendant la nuit, où vous aviez festoyé, vous étiez aussi montée sur la table, lancée dans un karaoké ringard, mais délicieux, c’était fameux. 

Légèrement ivre vous vous étiez adressé à vous-même. Comme de bons conseils que l’on donne aux gens que l’on aime ceux la ressemblaient plus à des promesses. En bref, vous aviez énuméré vos bonnes résolutions pour l’année. 

À vous-même, vous vous disiez. « Je ne me laisserais plus jamais surmener », « Non, si besoin, je dirais », « Je passerais moins de temps sur mon téléphone, pour me reconnecter à la réalité ». 

Doucement la fierté d’avoir correctement sabré, d’être resté sur la table perchée et d’avoir merveilleusement bien chanter commence à s’estomper. Pourquoi ? Car les résolutions reviennent vous hanter, effectivement cette année, vous vous sentez différente. Voilà, en fait, ce qui vous hante ! Peut-être avez-vous délaissé sans le vouloir votre santé mentale ? Si c’est le cas, on fait un topo, on ne vous laisse pas dans ce désarroi et on regarde ensemble comment gérer. Et promis, ça va aller. 

Enjoy, 

Les Éclaireuses

Les signes physiques 

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Ces dernières semaines, vous avez plus pris rdv avec votre généraliste que votre coiffeur. Vous vous disiez qu’avec le retour à la vie normale sans le masque, vous aviez chopé la palette des virus de toutes les saisons confondues. Pourtant, la gastro mélangée à la rhino, couplés tous deux à la grippe ne font normalement pas ressentir cet inconfort profond auquel, aucun généraliste ne répond. 

- L’automne est passé, l’hiver aussi, puis le printemps et vos cheveux ne cessent de tomber. Ça va donner quoi cet été ? Normal que vous ne preniez plus rdv chez votre coiffeur ! Votre masse capillaire a morflé. Et c’est ni la gastro, ni la rhino, ni la grippe. « Pas même un petit variant Omicron ? » Non. C’est votre santé mentale, tiraillé par le stress, la fatigue et l’oppression. 

- Vous n’avez changé ni de lit, ni de conjoint, et vous avez toujours eu à ses côtés un esprit coquin. Toutefois, depuis quelque temps rien n’y fait, son contact ne vous fait aucun effet, et de marbre, sous ces mains, vous restez. Votre libido fait la gueule. Ça arrive, on n'a pas tous les jours envie de faire l’amour, mais là autre chose se trame. C’est un signal de votre santé mentale qui tire… La sonnette d’alarme. 

- Parlons bouffe (sans citer Ubereat). On a toutes des périodes avec, des périodes sans. Vous êtes totalement tétanisée et vous peinez à manger ou au contraire, l’envie insaisissable de se goinfrer est presque impossible à gérer. Sans en avoir pris conscience, vous avez perdu ou pris du poids peut-être. En bref, vous sentez qu’un truc cloche et ça se passe dans l’assiette. Votre appétit tente de vous dire que moralement, c’est pas la folie. 

Mais aussi : du mal à s'endormir et des réveils nocturnes, une irritabilité (moins que celle habituelle), une sensation d’anxiété ambiante, moins d’envie pour les choses que vous aimez habituellement et une sensation de vide, sont des signes à considérer en mode, alerte santé mentale mise à mal.

Comment prendre soin de sa santé mentale ?

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 - S’entourer des bonnes personnes : les personnes polluantes, polluent votre air ambiant. Alors en pleine prise de conscience écologique, on pense aussi à son propre écosystème et on s’éloigne des pollueurs. Ceux qui puisent votre énergie, qui vous racontent trop leur vie (sans écouter la vôtre), qui réclament, mais ne donnent jamais. 

- Dire non : ce petit mot que l’on pense parvenir à dire, mais qui est en fait si difficile à assumer, que parfois on préfère le mettre de côté. Pire, pour ne pas le dire, se forcer. On s’oblige à dire non quand on ne veut pas, car on a le droit, de ne pas pouvoir et de ne pas vouloir. 

- Se déculpabiliser ou se pardonner : on peut faire un lien avec le « non » on se déculpabilise et on s’autorise à l’employer. On se pardonne s'il est dur à assumer. Pour ce qui est de plus profond et qui vous pollue. On se pardonne, car on a le droit de se tromper. Et on est souvent bien plus dur avec soi-même qu’on ne le devrait. 

- Lire (même quelques lignes) : même si on ne vous fait pas noter dans votre cahier de texte de lire Bel Ami de Maupassant pour la semaine prochaine et que vous n’aimez pas lire, tentez ou retenter. Même une page par jour pour se déconnecter des écrans et s’accorder un moment. Votre santé mentale vous dira merci. 

- Respirer ou méditer : « Respirer ? Heu, mais merci, on sait ! » Nous aussi on sait que vous êtes en train de respirer ! Mais on ne parle pas de cette respiration. On s’accorde un moment (et oui une fois de plus) et on écoute son souffle, on compte, on relâche. Vous pouvez tenter de méditer, ou simplement essayer des exercices de cohérence cardiaque. Lâché prise assuré ! 

- Dormir à un rythme régulier : avoir une hygiène de sommeil, c’est essentiel. On ne parle pas de tant d’heures à respecter. Écoutez vos besoins et essayez de respecter un rythme. Même heure de couché et même heure de levé. 

- Écrire : ah finalement, vous avez gardé votre cahier de texte ? Il pourrait vous être utile. Sinon nous sommes sûres que vous avez conservé des journaux intimes inachevés. Si ce n'est pas le cas non plus voici l’occasion de se rendre dans une papeterie et d’acheter le plus joli des carnets. Tous les jours (ou toutes les semaines) on fait un petit bilan de comment on se sent, et on écrit quelques lignes. 

- Lâcher les écrans : moment de lourdeur, car on sait que vous savez. Les écrans ne font pas bon ménage avec la santé mentale. On privilégie la lumière du soleil à la lumière bleu des écrans. Blague à part, et même s'il pleut, quand on coupe. 

- S’accorder du temps pour soi : ça peut paraître fou. Du temps rien que pour soi. Il peut s'agir du moment où vous faites les courses, une balade, un bon bain. L’idée : être avec soi-même, sans distraction, sans interruption, sans pression. N’est-ce pas un beau rencard ?

En parlant de rencard, n'hésitez pas à faire appel à un professionnel de la santé mentale si vous en ressentez le besoin. 

Les numéros à appeler :

- 3114, numéro vert pour les urgences psychiatriques (7j/7 24h/24)

- 09 72 39 40 50, SOS Amitié (7j/7 24h/24)

- 01 45 39 40 00, Suicide Ecoute (7j/7 24h/24)

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Tags :

psychologie|santé
Marie Giancani

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