Dry January : et si on se laissait tenter par le mois sans alcool ?

Alors que l'euphorie des fêtes plane toujours dans l'air, une poignée de gens raisonnables se sont lancé, le 1er janvier, dans un défi un peu particulier : ne pas boire une goûte d'alcool pendant le mois de janvier. Faisable ou socialement impossible ?

Écrit par Juliette Gour le

C'est un défi venu de nos voisins d'outre-Manche. Le Dry January a débuté samedi et de courageux volontaires se sont lancé le défi de réussir à passer tout le mois de janvier sans boire une seule goutte d'alcool. Plus intelligent que le NoNutNovember, ce défi est, en France, seulement soutenu par des associations, les instances officielles semblent bouder ce défi qui permet de reprendre une pleine conscience de notre consommation de boissons alcoolisées.

Un défi qui permet de mettre le pied à l'étrier

Tout comme Le Mois Sans Tabac, le Dry January a pour but de sensibiliser sur la question de l'alcoolisme mais aussi à pérenniser cette consommation d'alcool limitée dans un but de santé publique. Près de 2 millions de personnes meurent chaque année dans le monde à cause de maladies liées à l'alcool (Worldometers), cette campagne a donc un potentiel de sensibilisation important qui permettrait, au fil des ans, de limiter les décès liés aux maladies de l'alcoolisme.

Un défi bourré de bénéfices

Évidemment, il y a de vrais arguments qui peuvent nous pousser à vouloir relever le défi du Dry January. De nombreuses observations ont été faites sur les personnes suivant à la lettre cette résolution temporaire : 71% des participants admettent mieux dormir et avoir un sommeil de meilleure qualité. 88% ont remarqué faire de vraies économies pendant cette période (fini les mètres de shooters achetés sur un coup de tête à 2 heures du matin). Et 57% des gens sentent que leur capacité de concentration est améliorée pendant la période "alcohol free". 

Un défi socialement difficile à tenir ?

Si dans certains pays, la consommation d'alcool n'est pas au centre de toutes les interactions sociales, en France, pays du bien manger et du bien boire, difficile de ne pas se faire fusiller du regard lorsque l'on refuse poliment un verre de vin au déjeuner en pleine semaine. L'alcool, comme la cigarette, a une véritable fonction sociale et c'est peut-être pour ça que ce défi peut être légèrement plus difficile à relever. 

Pourtant, en 2022, il serait peut-être temps de normaliser le fait qu'il y a certaines personnes qui n'aiment pas boire plus que de raison et que l'alcool n'est pas essentiel pour faire la fête !

Alors ? On relève le défi ? 

Enjoy, 

Les Éclaireuses

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Juliette Gour

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